Lieu : Bukavu – sud Kivu (RDC)
Contexte du projet.
La zone d'intervention est située dans la ZS de Kaniola avec une population d’environ 122 000 habitants. La zone enregistre plusieurs groupes armés (Mayi-mayi de Rai Mutomboki/RM, Kirikicho et Nyatura ainsi que les FDLR) qui y opèrent depuis longtemps. Fin 2012/début 2013, la présence des éléments M23 y a été aussi observée. Suite à ces différents groupes armés, la situation sécuritaire est très volatile dans la zone malgré la présence de plusieurs bataillons FARDC du 1002ème régiment dont l’Etat major est basé à Nyamarhege. Des attaques régulières entre ces groupes armés et aux populations y sont régulièrement observées. En octobre 2012, suite aux affrontements entre FARDC et groupe armé RM, plusieurs familles de Lubila, Kigulube, Kiluma, Lutika, Isezya, Kimbili, mêmes des certaines localités du Nord-Kivu, etc. se sont déplacées et vivent en familles d’accueil dans les localités de : Nzibira/Kaniola à Walungu avec 250 ménages déplacés (MSA RRMP IRC Déc 2012) et Lumbishi/Shanje à Kalehe avec 1.670 déplacés/5.565 retournés (58% fe/fi et 42% ho/ga) (Evaluation rapide COOPI/CEFAD Fév 2013) en interviews avec les fi/fe et hommes/garçons. Les pillages des vivres et produits de champs par les groupes ramés, des semences/outils aratoires, des géniteurs d’élevage avec augmentation des prix des denrées alimentaires aux marchés locaux.
Bukavu, où l’expatrié sera basé, est le chef de lieu de la province du sud Kivu. La situation sécuritaire en ce moment est tranquille.
· Départ : aout 2013
· Bailleurs : Pooled Fund (Nations Unies – OCHA)
· COOPI dans le pays :
La première intervention de COOPI en République Démocratique du Congo (ex-Zaïre) remonte aux années ’70 et l’action s’est principalement située dans le Kivu pendant de nombreuses années. Suite aux changements de la situation dans le Pays et aux problématiques nées, les activités de COOPI se sont déplacées dans les régions de conflits afin de mettre en œuvre des programmes d’urgence aux populations déplacées et victimes de la guerre. En raison de l’évolution du contexte général en cours dans certaines provinces du Pays, COOPI s’est aussi engagée dans la gestion de projets pluriannuels afin d’assurer une phase de transition de l’urgence au développement dans divers domaines, afin de garantir un développement harmonieux et durable. COOPI a une bonne expérience de gestion des projets SECAL d’urgence, transition et développement en RDC, depuis les années 70, avec une centaine des projets en SECAL réalisée tels que : P-006, P-004, COOP/0036, COOP/0266, COOP/0267, COOP/0402, COOP/0537, COOP/0538, N°09/10608.0/NK, GCP/DRC/040, FOOD/2007/141-143, DCI-FOOD/2009/214-218, DFID Multi NK 203771-105, etc. financés par les Coopérations (Française, Belge, Italienne etc.), Fondations, UE, ECHO, DFID, PAM, FAO, Banque Mondiale et le PF. COOPI a pu intervenir au SKivu depuis bien avant, ces premières interventions en SECAL (urgence et réhabilitation) ont commencé depuis 1997 sous financement d’UE, UNHCR, PAM, FAO, la Coopération Française et le Pooled Fund. Nous pouvons citer : Programme d’appui aux activités agropastorales dans le SKivu de 2000-2004, Programme d’appui de relance agricole à Bukavu, Kabare et Walungu au Comité Anti Bwaki pour les associations locales de 1997-2000, Programme d’Appui à la protection du parc National du Kahuzi Biega à 1997, COOPI/PROSEED/018 à 2011, COOPI/PROSEED/025 à 2012, PA/104/UNJ à 2012, Programme 209-6-54 à 2011, COOP/0538 à 2012.
Description du projet
Les territoires de Walungu et Kabare sont parmi les territoires le plus affectés par l’insécurité alimentaire sévère dans le Sud-Kivu (8ème cycle IPC et EFSA). La situation nutritionnelle est préoccupante dans les territoires de Walungu, Kabare, Kalehe (MAG 12,4% : Enquête UNICEF février 2013). Le Score de Consommation Alimentaire (SCA) est de 22,6. La population de Walungu, Kalehe et Kabare vit de l’agriculture de subsistance, elle n’a pas accès facile à leurs champs suite aux exactions des groupes armés; elle a aussi un problème d’accès aux intrants agricoles, pesticides et géniteurs améliorés d’élevage. On y observe aussi la présence des maladies des cultures telle que la mosaïque de manioc et insectes ravageurs des cultures maraichères, notions insuffisances de la population sur l’éducation nutritionnelle, etc. 44% de la population du SKivu est affectée par l’insécurité alimentaire modère, globalement l’insécurité alimentaire sévère/modérée affecterait 62% de la population tandis que dans le territoire de Walungu, cette prévalence globale est de 60% (sévère 14,7% et modère 45,3%) (EFSA PAM/FAO et Ministère de l’Agriculture octobre 2012). L’élevage de petits bétails (caprins, ovins, porcins, cobaye et lapin) et de la volaille sont le plus indiqués
L’objectif du projet.
Fournir une assistance alimentaire et agricole d’urgence, afin de sauver des vies, de rétablir la sécurité alimentaire et de protéger les moyens de subsistance des personnes affectées par des crises aigües alimentaires et de moyens de subsistance
Effets attendus des interventions :
Effet 1. La production agricole et/ ou alimentaire d’urgence des populations affectées par les crises humanitaires est assurée
Effet 2. Renforcer les moyens de subsistance et de résilience des ménages vulnérables
Effet 3. Réorganiser et redynamiser le système de collecte d’informations et de suivi de la sécurité alimentaire
Resultats à atteindre:
Produit 1.1. Pour 6 000 ménages, les effets immédiats des crises humanitaires sur la sécurité alimentaire des communautés vulnérables sont atténués.
Produit 2.1. Pour 760 ménages, les moyens de subsistance sont augmentés (≥ 30%) et la résilience des communautés vulnérables est renforcée
Produit 2.2. Les capacités techniques des bénéficiaires et ressources communautaire (OP/GP, ITAPEL, ONG Locale), en respectant l’approche genre et la protection de la population, sont renforcées
Produit 3.1. Un système communautaire de surveillance et collecte/rapportage des informations sur la sécurité alimentaire est redynamisé
Termes de référence
Coordination et monitorage des activités prévues par le projet.2. Réalisation des contacts ordinaires avec les interlocuteurs opérationnels et institutionnels impliqués dans la réalisation du projet.3. Supervision et monitorage des taches et des activités réalisées par le personnel qui travaille dans le projet. 4. Formation du personnel du projet ;5. Formulation des documents concernant la réalisation du projet6. Documents opérationnels périodiques concernant la réalisation du projet ;7. Plans opérationnels périodiques et leurs intégrations et modifications ;8. Rapports intermédiaires et finaux narratif et support à la rédaction des financiers;9. Demandes d’avenants à soumettre aux bailleurs après validation du coordinateur de nutrition ;10. Matériaux de divulgation;11. Collecte et transmission de toutes informations demandées par le coordinateur de nutrition et le Chef de Mission ;12. Réalisation d’autres taches spécifiques affectées par le Chef de Mission.
Critères principaux
Expérience de travail de 3 ans dans la coopération au développement et dans la gestion de projets ; Expérience de travail en Afrique et / ou en RDC et / ou dans des contextes de conflit / post conflit ; Expérience en gestion de projet de Nutrition ;
Profil du candidat
Diplôme en disciplines liées à la Nutrition ou similaire ; Expérience de travail de 3 ans dans la coopération au développement et dans la gestion de projets ; Expérience de travail en Afrique et / ou en RDC et / ou dans des contextes de conflit / post conflit ; Expérience en gestion de projet de Nutrition Connaissance excellente d’Office; Grande capacité d’organisation ; Capacité de travailler en équipe et par objectifs ; Capacité de travailler dans un environnement multiculturel ; Capacité de se rapporter avec les collaborateurs et de les former ; Respect des procédures imposées ; Excellentes capacités de négociation et de communication ; Expériences en ONG indispensable ; Capacité à travailler dans un contexte politique et sécuritaire sensible et complexe ; Excellentes capacités rédactionnelles ; Fort sens de l’organisation ; Créativité, sens de l’initiative et autonomie dans le travail ; Disposition à motiver et accompagner les équipes, bon esprit d’équipe ; Capacités de travail sous pression et de façon autonome ; Maîtrise du français indispensable, parlé et écrit ; Respect des valeurs COOPI ; Intérêt et motivation à travailler dans une OnG en en respectant les valeurs et les principes.
Renseignements pour les candidats avec famille :
Sécurité: bonne Family station:/ non Structures sanitaires : / Ecoles : /
L’expatrié/e aura à sa disposition une résidence COOPI qu’il devra partager avec ses collègues expatriés (femme de ménage/cuisinier, eau, électricité seront à la charge de COOPI)
Les frais pour la nourriture seront à sa charge. Il/elle pourra aussi bénéficier de l’équipement informatique, de la communication et des moyens de déplacement de la base COOPI.
Chef de projet sécurité alimentaire Sud Kivu
Reviewed by Unknown
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2:53:00 AM
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